vendredi 27 février 2009

lundi 23 février 2009

MMA (3ème et dernière partie): montée en puissance.

Fin de mon "petit aperçu rapide" sur le mma, donc.

En 97, l’UFC eut un concurrent direct qui allait lui faire de l’ombre pendant de nombreuses années : le Pride Fighting Championship (Japon).
Alors que l’UFC gardait sa formule de combat dans une cage, le Pride offrait à ses combattants la surface plus traditionnelle d’un ring pour s’ébattre joyeusement à coup de genoux dans les gencives, d’ailleurs les règles de ces deux organisations différaient notablement sur ces points : au Pride (phases de combat au sol), on pouvait frapper avec les genoux, et les pieds (stomps, penaltys) à la tête, mais pas avec les coudes.
A l’UFC (pour la même situation), pas de pieds ni de genoux au visage, mais les coudes sont autorisés..

De cette glorieuse période sortirent des grands noms du mma, le Pride (qui n’existe plus, hélas) révéla le talent et la puissance de Mirko Cro Cop, Wanderlei Silva, Antonio Rodrigo "Minotauro" Nogueira, Mauricio "Shogun" Rua, sans oublier le tsar, le dernier empereur : Fedor Emelianenko. Que de combats mémoriaux, que de moments de pure intensité le Pride, l’UFC, et parfois les organisations plus petites nous ont offert !



En France, le mma n’est pas vraiment connu ni reconnu, il y a des clubs, quelques compétitions (mais avec des regles plus strictes), quand au public, heu…whooo...hum...que dire…inculte, zero respect, QI à 2 chiffres.... bref : no comment.

Pour finir un highlight de celui grâce à qui je suis devenu accro : le champion des poids lourds Fedor Emelianenko, 29 victoires, aucune vraie défaite (on en compte une mais c’était un arrêt sur coupure, donc pas une vraie défaite).
Très fort dans tous les compartiments, très rapide pour un lourd (avec pourtant un physique d’ours sans le glamour du body builder), des poings comme des enclumes, une intelligence, un sang froid dans le combat assez remarquables, et un type très humble et respectueux avec ça ! Ça nous change des grandes gueules à 50 cents. Longue vie à l’empereur ! Et longue vie au mma !







- JiN -

samedi 21 février 2009

vendredi 13 février 2009

MMA (2ème partie): les premiers pas.

Le combat libre moderne, en tant que confrontation interdisciplinaire a pris son envol au début des années 90, sous l’instigation d’un membre de la célèbre famille Gracie (les inventeurs du jiu jitsu brésilien) : Rorion, qui s’impliqua dans la création de l’UFC (ultimate fighting championship).
Ce tournoi Américain fit s’affronter dans une cage octogonale les différents styles d’arts martiaux sans limite de temps, sans règles, sans catégories de poids…bizarrement, on n’eu aucun morts à déplorer durant ces premiers âges du free fight.

Le but inavoué était de démontrer alors la supériorité du jiu jitsu (JJB) brésilien, ce qui fut plutot réussi, puisque le frère de Rorion : Royce Gracie remporta 3 fois le titre en éliminant des adversaires souvent bien plus baraqués et lourds que lui (même si il eut quand même pas mal de difficultés du côté des lutteurs).



On assistait alors à des combats assez inégaux et parfois comiques où des sumos se faisaient rosser par des pratiquants de savate, ou des karatékas perdaient un peu de leur assurance, et où même un ninja parvint à conquérir le titre !
Pas de morts, mais tout de même un niveau de violence qui choquait pas mal, et fit au mma une sale réputation (qui hélas dure encore).

Les choses ont cependant évolué, des règles sont apparues : limites de temps, catégories de poids, un arbitrage plus adapté… le style des combattant lui-même a changé, fini le temps où on représentait fièrement l’école de kung fu de la musaraigne enragée, l’heure était à la polyvalence, la dure leçon de combat au sol du JJB a été rudement apprise, et même les Gracie n’étaient plus à l’abri dans leur domaine de prédilection.
Notons ici l’importance énorme de la lutte dans le mma et saluons les vieilles gloires de l’époque : Ken shamrock, Mark Coleman, Dan severn, Randy Couture... (à suivre...)






- JiN -

mercredi 11 février 2009

NONSTOP - Road Movie en béquille

NONSTOP
Quoi donc rajouter à cet... ce...
Road Movie en béquille



Tant d'articles ont déjà été écrits sur cet album corrosif, qui plait à de multiples oreilles... (que le pessimisme n'effraie pas).
Ne vous inquiétez pas, on est dans le bain en ce moment, ça ne peut pas vous faire plus de mal, ni même un 2eme trou du cul, ni rond ni carré.
Mais ça peut vous vriller le cerveau à coup de "pilon à paroles", faute de moulin.

Du hip-hop? pas vraiment, du slam? non plus, "je parle pas, je gueule". Un fond musical presque indus, beaucoup plus actif qu'un Dalëk, un accent qui respire le pays du Cassoulet, une énorme avalanche de paroles en forme ou sans forme de tranches de jambon fumées non découennées très épaisses, qui claquent dans tous les sens... le tout dans un imaginaire bien torturé à l'image de la pochette de Blanquet.

Fredo Roman, a un cerveau sous pression, une imagination vomissante, des idées lumineuses qui fusent dans une liberté totale et pertinence, métaphorique à faire dresser les poils des oreilles tout le long de l'album. Bien que sortie en 2006, il fallait parler de ce personnage qui a pondu un album de chevet que tout le monde devrait posséder.

Peut-être qu'un podcast itw de 2006 serait plus persuasif :
Non Stop / Annie Viglielmo




myspace
acheter le cd


De plus Fredo Roman figure dans un moyen métrage de son pote Romain Winkler qui s'annonce plutot psycho !

- HDeath -